Du 16 janvier au 17 février 2012 une Enquête Publique se déroulera en Mairie de La Môle sous l’intitulé : Mise en sécurité de la totalité de la piste de l’aéroport de LA MOLE “

La première remarque que nous pouvons formuler est le caractère tendancieux de cette présentation, le vrai motif de l’allongement de la piste est à l’évidence à caractère commercial.

Malgré une forte opposition de la population locale, des associations de défense de l’environnement et des élus locaux, comme en témoigne entre autres la lettre du président du Syndicat du SCot M. Tuvery, les pouvoir publics semblent vouloir faire passer en force ce projet.

Voir cette lettre :  Lettre Président du SCoT à Ministre

Il est important que chacun se mobilise en apportant sa contribution auprès de l’Enquêteur à La Mairie de la Môle ou de Cogolin :

Mairie de la Môle,  place de la Mairie : 83310 La Môle.
Ou La Mairie de Cogolin,  2, place de la République 83310 Cogolin
Une visite auprès de l’Enquêteur est le moyen le pus intéressant de contribuer, mais un courrier pour ceux qui sont éloignés est très valable.

Nous vous proposons ci-après l’argumentaire que les responsables de l’association locale ADVLM  ont développé afin de bien définir l’utopie de ce projet:


Malgré toute notre opposition formulée, depuis 4 ans, sur ce projet inacceptable, auprès de la population, des Maires du Golfe de Saint-Tropez, du Préfet du Var, du Ministre de l’Environnement, du Président de la République, etc. … et malgré certaines assurances reçues, le DOSSIER de  :

« Demande d’autorisation au titre du Code de l’Environnement » intitulé
« Mise en sécurité de la totalité de la piste de l’Aéroport de La Mole »

fera l’objet d’une Enquête publique, en Mairie de La Mole et de Cogolin du 16 janvier au 17 février 2012.

Comme nous l’avions dénoncé depuis 4 ans, la raison essentielle des travaux projetés est aujourd’hui connue et avouée : « Augmenter de 150 mètres la longueur utilisable de la piste » (Courrier DDTM du 06/12/2012)

Comme le confirme le DOSSIER de l’Enquête publique consultable sur http://www.airport-st-tropez.com  les nouvelles longueurs utilisables de la piste permettront à de nouveaux « avions lourds » (qui utilisent actuellement les aéroports de Toulon-Hyères et de Cannes Mandelieu, depuis l’Arrêté ministériel de mai 1997) d’être accueilli, à nouveau, sur la piste de La Mole.

En conséquence, le trafic des « avions lourds » augmentera automatiquement. Les décollages vers l’Ouest emprunteront un couloir côtier « Le Rayol Canadel – Cavalaire – La Croix Valmer »  en relation avec la balise aérienne au sol des Moulins de Paillas de Ramatuelle.

Ce projet est désastreux pour l’Environnement exceptionnel de la Vallée de La Mole, pour de nombreuses espèces protégées présentes sur le site et pour l’écosystème. Il aura aussi des conséquences graves sur les nuisances sonores ; la pollution ; les zones d’expansion des crues ; les inondations; la nappe phréatique ; etc. …

Malgré les analyses du DOSSIER présenté, nous pensons qu’il est en contradiction avec :

    SCoT approuvé en 2006 ( emprise et trafic ) ;

    PLU de la Commune de La Mole ( terrains agricoles ) ;

    PPRi approuvé ( zones inondables R1 & R2 ) ;

    Protocole du 28 juin 2000 ( nuisances et trafic)

    Recommandations du Grenelle de l’Environnement

    Directives Européennes – Protection de la Faune & Flore – Habitats & Oiseaux ;

    Charte constitutionnelle de l’Environnement ; …

informations consultables sur le blog : http://vallee-de-la-mole.over-blog.com

Le Conseil municipal de La Mole, le 02/08/2007 a donné « un avis défavorable » à ces travaux « … qu’elles qu’en soient les raisons. »

Les Maires des 12 Communes du Golfe de Saint-Tropez, par la voie du Président du Syndicat du SCoT – JP Tuveri, ont manifesté leur opposition à ce projet par courrier à Mr le Préfet du Var, le 05/10/2010 ; et à Mme le Ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement – Nathalie Kosciusko-Morizet, le 02/08/2011.

L’ UDVN 83, réuni le 06/01/2012 en Conseil d’Administration a décidé, à l’unanimité, de s’opposer à ce projet par tous les moyens et sollicitera l’aide et l’appui de l’URVN PACA et de la FNE.

LPO Ligue pour la Protection des Oiseaux – Monsieur Allain Bougrain Dubourg, dans un message du 05/01/2012 nous a assuré de l’appui et des compétences de la Direction de la LPO PACA.

La Commission Consultative de l’Environnement de l’aérodrome de La Mole, dans une réunion préalable le 29/03/2011, a majoritairement exprimé son désaccord sur le DOSSIER présenté.

C’est pourquoi nous avons l’honneur de demander à tous les Présidents et Vice Présidents des Associations de Protection de la Nature et à toutes Celles et Ceux qui habitent les Communes riveraines de la Vallée de La Mole de s’opposer par tous les moyens à ce projet inadapté à notre Vallée.

Nous vous invitons à vous rendre sur le site de l’association locale ADVLM qui développe un argumentaire qui enrichira votre connaissance de sujet:  http://vallee-de-la-mole.over-blog.com

La presse locale a relayé cette information, pour celles et ceux d’entre vous qui n’ont pas accès à Var-matin nous vous en donnons un extrait :

La Môle: enquête publique autour de l’allongement de

piste de l’aérodrome

Var-matin 3 janvier 2012

L’extrémité gauche de la piste, enjeu de la procédure d’allongement à laquelle s’ajoute la modification d’un bras de la rivière La Môle.

L’enquête publique sur la sécurité de la piste, via son allongement, débutera le 16 janvier. Déjà de nombreuses réactions, majoritairement hostiles, se font entendre dans le golfe

À l’heure des bons vœux, celui s’opposant à l’allongement souhaité par les actuels propriétaires de la piste de l’aérodrome international Saint-Tropez-La Môle n’a jamais été autant d’actualité. Sans doute du fait de l’ouverture d’une enquête publique portant l’intitulé : « Mise en sécurité de la totalité de la piste de l’aéroport de La Môle sur les communes de La Môle et Cogolin ». Coup d’envoi le 16 janvier et clap de fin le 17 février.

La colère gronde dans la vallée

L’annonce de la procédure a fait l’effet d’une traînée de poudre dans le Landerneau du golfe. Déclenchant une vive réaction de la part des bénévoles de l’Association de défense du site naturel de la vallée de La Môle et des riverains de l’aérodrome : « Nous avons réalisé, entre 2009 et 2010, une pétition qui a recueilli près de 5 000 signatures. Le conseil municipal de La Môle, en date du 2 août 2007, a émis un avis défavorable sur « le détournement ou le recouvrement de la rivière qu’elle qu’en soient les raisons » ».

Auparavant, le président du Scot (Schéma de cohérence territoriale) du golfe, Jean-Pierre Tuvéri, maire de Saint-Tropez, avait adressé en préfecture un courrier signé par les douze premiers magistrats s’opposant à ces travaux au motif que le règlement du Scot les interdisait purement et simplement. Idem du côté du syndicat intercommunal de l’eau au motif de la présence de nappes phréatiques.

On constate par ailleurs que le déplacement envisagé du cours d’eau irrite au plus haut point nombre de riverains. En attendant, le dossier prévoyant, pour des raisons de sécurité, l’allongement du bout de la piste et le déplacement du bras de La Môle en délimitant actuellement l’extrémité, poursuit son bout de chemin. L’État a demandé récemment des compléments d’information ; les opposants ont écrit au ministre de l’Environnement, puis se sont rendus au ministère. Ont-ils été d’excellents avocats ? Il faudra patienter avant de connaître la réponse.

Enquête publique déterminante

Quant à la conclusion émise par le commissaire enquêteur au terme de l’enquête, elle sera sans aucun doute déterminante. Certes, il ne s’agira que d’un avis. Mais s’il est défavorable, ajouté aux nombreuses oppositions s’appuyant sur des textes comme ceux du Scot et du PLU (plan local d’urbanisme) môlois, elle ne pourrait qu’inciter l’État à une totale prudence en la matière.

Quant à ceux et celles qui estiment que le développement de l’aérodrome est la seule voie pour maintenir, voire développer, une activité touristique haut de gamme dans le golfe, ils gardent espoir. La guerre des airs se poursuit. La piste s’allongera-t-elle façon Pinocchio ? Une chose est sûre, la mobilisation des opposants n’a jamais été aussi grande ! Affaire à suivre…

Et aussi: Var-matin du 18-janvier-2012   2012-01-18 Var-matin

 

LGV Paca: le projet gelé jusqu’à l’été

Var-matin 23/12/2011

La priorité est désormais donnée aux besoins en transport de proximité des habitants. La ligne à grande vitesse reléguée au second plan. 2023 reste date de mise en service officielle

Tenture bleue, plafond blanc et nappe rouge le décor dressé hier, à Marseille, pour la conférence de presse donnée en ses murs par le préfet de région se prêtait à un enterrement de première classe : celui de la ligne à grande vitesse-Paca, tant décrié par une partie des habitants et des élus de la région. Mais Hugues Parant ne s’est pas senti l’âme d’un ordonnateur des pompes funèbres. Seul face à des journalistes venus en masse, il a assuré qu’au terme d’une concertation longue de soixante-douze réunions, le projet n’était pas mort, qu’il bougeait encore mais qu’il devait changer de philosophie.

La concertation a-t-elle fonctionné ?

Malgré plusieurs réunions dans le Var qui parfois ont « pris un tour violent », désapprouve Hugues Parant, Réseau ferré de France (RFF), « a récolté énormément de matériau » lors de cette « première phase de concertation ». La seconde phase a été engagée hier. Elle ne passera pas forcément par de nouvelles réunions publiques. « Le temps de la concertation doit être dépassé au profit d’une analyse réaliste ».

La nouvelle logique

« Partir des préoccupations de nos concitoyens » pour « arriver à la grande vitesse » dans un second temps. Le calcul politique est le suivant : des dizaines de milliers d’habitants souffrent chaque jour de « thrombose » : l’engorgement du trafic automobile et la saturation du réseau ferré. Les pouvoirs publics veulent les mettre de leur côté, face aux anti-LGV « qui ont leur légitimité mais ils ne sont pas la seule voix ».

Les fuseaux pincés

« Il n’est pas dit que la ligne sera à grande vitesse partout ». Les quatre scénarios qui ont servi de base de travail ne sont pas reniés. Seules « les solutions qui à l’évidence n’ont pas de sens sont abandonnées ». Les techniciens vont « pincer les fuseaux ». Autrement dit, ils vont réduire au maximum les bandes passantes possibles pour ne pas effrayer les populations à quatre kilomètres à la ronde, le long des tracés étudiés. À l’inverse, ceux qui se retrouveront l’an prochain au cœur de ces fuseaux pincés devront s’en inquiéter. D’ici le mois de juillet, le projet doit être retravaillé en vue « d’un choix plus présentable », d’abord aux comités territoriaux présidés par les préfets dans le Var, les Alpes-Maritimes et les Bouches-du-Rhône, puis par le comité de pilotage. Conclusion : « Il reste beaucoup à travailler, notamment pour RFF ». Un nouveau nom sera donné à ce projet de LGV-Paca.

Ce qui ne change pas

Il y aura forcément de la grande vitesse sur ce réseau de l’avenir. Pour des raisons financières (lire par ailleurs) mais aussi parce que l’objectif reste de rapprocher dans le temps Nice et Marseille, quitte à rouler à 200 kilomètres/heure et pas davantage.

Le tracé des Métropoles n’est pas remis en cause : seul le gouvernement pourrait annuler cette décision.

Sur quoi ils sont d’accord

Tous les membres du comité de pilotage sont d’accord… pour dire « que la présentation » de ce dossier « n’a pas été la bonne dès le départ », ce qui nécessite de « remettre les choses en ordre ». Consensus encore pour que le tronçon Nice-Vintimille soit « partie intégrante du projet global ».

Avec quoi ils ne sont pas d’accord

Pas de passage au milieu du vignoble de Bandol ni de nouvelles voies en centre-Var, dans le sillon permien. Il n’y aura pas non plus de gare à l’Est de Toulon.

Les autres pistes de travail

Choisir d’implanter la future gare LGV au centre ou à l’ouest de Toulon. Autre inconnue : où faire passer le futur train plus ou moins rapide dans le sillon permien sans causer de nuisances ?

Le financement

La mission de financement a fait chou blanc. Le rapport de Yves Cousquer qui devait être présenté hier est resté dans les cartons. Il sera désormais plus facile « d’expliquer à un élu qu’il faut financer l’ensemble du projet » et pas seulement une ligne à grande vitesse inutilisée par ses concitoyens. Les euros de l’Europe pourront être récoltés si les mots « grande vitesse » et « amélioration du fret » restent en toile de fond du dossier.

Le document téléchargeable suivant est riche en données techniques concernant l’implantation des éoliennes.

 Suivre le lien:     Construction des éoliennes  Dossier important le téléchargement prendra quelques secondes

LGV : dernière manif’ avant le verdict ?

Var-matin 18/12/2011

Sept jours après la grande mobilisation de Toulon, ils étaient encore 500 hier à Marseille à réclamer l’abandon du projet. Décision importante attendue jeudi.

«LGV=non » ! En six lettres inscrites sur la banderole de tête, les cinq cents manifestants (chiffre des organisateurs, proche de la réalité) ont su résumer ce qui les fédérait, hier matin à Marseille. Entre place Castellane et préfecture de région, au milieu des passants achetant leurs cadeaux pour Noël, mêlaient leurs forces Cadiérens et Aubagnais, Sanaryens, Cuersois, Ollioulais et contestataires de Roquefort-la-Bédoule et La Penne-sur-Huvaune. Un même mot d’ordre : « L’abandon total et définitif du projet LGV Paca. » À chacun ses autocollants et ses slogans. « Non aux rails dans nos vignes »,scandaient les viticulteurs du bandol ; « J’aime mon terroir : je dis non à la LGV » ou bien encore « LGV = catastrophe écologique et économique ».

« Là où les décisions se prennent »

Plusieurs élus de gauche et écologistes, en écharpes tricolores, mais aussi un UMP, le maire d’Ollioules Robert Beneventi, qui a approuvé « la démarche consistant à se réunir devant la préfecture de région, là où le comité de pilotage de la LGV Paca se tiendra la semaine prochaine et où les décisions se prennent ».

Jean-Yves Petit, vice-président Europe Écologiedu Conseil régional en charge des transports, a trouvé lui une belle tribune pour dire« non à la LGV » mais « oui à un projet qui réponde aux besoins des habitants. On ne va pas attendre une hypothétique ligne à grande vitesse en 2023 pour résoudre les problèmes qui se posent quotidiennement pour les passagers ».

C’est la seconde fois que les opposants au projet viennent de deux départements différents pour unir leurs forces. Nettement moins nombreux que le samedi précédent à Toulon (ils étaient 2 500 à 4 000 participants il y a une semaine), ils étaient aussi moins démonstratifs : le seul tracteur en tête de cortège était un jouet, et les moutons promenés par les éleveurs varois parlaient français : sous leur peau taillée dans de la moquette, c’étaient de jeunes agriculteurs très mécontents« que les autorités aient interdit les animaux et les véhicules agricoles dans la manifestation ».

Hugues Parant, l’ancien préfet varois aujourd’hui préfet de région, a également refusé de recevoir une délégation, ce qui n’a pas été du goût des organisateurs. Au micro, ils ont prévenu : « C’est la dernière fois que nous organisons un défilé pacifique. La prochaine fois, nous serons plus méchants. »

Vers un report de la décision ?

À moins qu’il n’y ait pas de prochaine fois dans l’immédiat : le comité de pilotage, l’instance qui réunit ceux qui financent le projet, décidera jeudi quel est le fuseau de passage qu’il faut proposer aux ministres Nathalie Kosciusko-Morizet et Thierry Mariani comme base de travail. Le comité de pilotage peut décider… de ne rien décider et de demander à Réseau ferré de France de revoir sa copie, le temps que passe l’élection présidentielle. Un beau cadeau empoisonné de Noël pour le prochain gouvernement.

Les décharges illégales du Var sont encore une fois mises en évidence.

Voir un extrait du JT de TF1 qui montre bien le type de délit que l’on rencontre dans notre région : http://www.wat.tv/video/enquete-20h-decharges-illegales-4kr39_2i0u7_.html

Voir aussi ci-dessous un Extrait de Var-matin du 16 décembre 2011, qui traite du cas de Bagnols-en-Forêt. 

Dans les deux cas félicitations aux associations de défense de l’environnement qui font un travail exceptionnel : FNE, URVN, UDVN 83, ABI CNIDD et l’Association pour la Protection des Sites et du Littoral du Brusc et de la Presqu’Ile du Cap Sicié, pour le reportage de TF1

Plus d’un million d’euros d’amende pour

 Pizzorno

Extrait de Var-matin du 16 décembre 2011

Exploitation non conforme, pendant près de quatre ans, et pollution sanctionnées à la décharge de Bagnols-en-Forêt. Les sociétés du groupe ont décidé de faire appel

Le tribunal correctionnel de Draguignan a multiplié, hier, par cinq le montant des amendes qui avaient été requises par le procureur le 6 octobre dernier, pour sanctionner les sociétés du groupe Pizzorno quant aux conditions d’exploitation de la décharge de Bagnols-en-Forêt entre 2004 et novembre 2007.

Lire la suite:     Bagnols Pizzorno condamné

Toulon: des milliers de manifestants et 130 tracteurs contre la

LGV Paca

Var-matin 10/12/2011

Entre 2.400 personnes selon la police et 4.000 selon les organisateurs, venus en deux cortèges de La Crau et de La Cadière-d’Azur (Var), à bord de 130 tracteurs et de voitures, ont manifesté samedi à Toulon pour manifester contre les projets de tracés de la LGV Paca.

Une quarantaine d’organisations syndicales et professionnelles agricoles, des élus de tous bords, des associations de défense de l’environnement et des collectifs d’habitants, s’étaient associés à cette manifestation, inscrite dans « les journées européennes des projets inutiles et ruineux ».

Le port a été bloqué à la circulation une bonne partie de la journée jusqu’à la dislocation de la manifestation, qui s’est déroulée sans incident, vers 15H00.

« Le monde agricole est sorti de ses terres pour dire sa colère et pourtant le monde agricole aime la tranquillité », a résumé le président des Jeunes agriculteurs (JA), Sébastien Perrin, qui s’est félicité de la mobilisation « dans ce combat du pot de terre contre le chemin de fer ».

Pour le président de la chambre d’agriculture, Alain Baccino, « on n’a pas sauvé le rosé pour laisser passer la LGV » (Ligne à grande vitesse), qui doit traverser la région Provence-Alpes Côte d’Azur (Paca) à l’horizon 2023. Selon lui, « tous les fuseaux de RFF (Réseau Ferré de France, l’un des co-financeurs, NDLR) passent dans les zones agricoles et ça, c’est impossible ».

Les associations « urbaines » ont également exprimé leur opposition, à l’image de « Stop LGV Coudon », dont le président, Olivier Lesage, a dénoncé « les élus locaux qui se réfugient dans les jupes des décideurs parisiens ».

Une minute de bruit, avec sirènes hurlantes, concerts de klaxon et cornes de brume, a également été observée avant que la manifestation se poursuive en musique, autour de barbecues.

Au préalable, et pour répondre aux critiques des commerçants qui avaient dénoncé l’organisation de cette manifestation en période de Noël, les organisateurs ont invité les manifestants à réaliser en ville leurs achats de fin d’année. Une collecte a même été organisée pour récupérer des fonds pour les jouets des plus démunis.

En début de matinée, la manifestation avait débuté par un regroupement devant la préfecture, où les agriculteurs avaient symboliquement simulé « les obsèques de l’agriculture varoise » en déposant un cercueil.

« Je m’adresse à ceux qui ont assassiné cette compagne (l’agriculture, NDLR) indispensable à chacun d’entre nous », a déclaré le secrétaire de la fédération départementale des syndicats agricoles (FDSEA), Gilles Millo, lors d’une oraison funèbre.

Recueillis autour du cercueil, enveloppé des drapeaux de la FDSEA et des JA, les viticulteurs avaient ensuite observé une minute de silence avant de le fleurir de nombreux bouquets de gerberas, mufliers et oeillets.

Sur les banderoles déployées, on pouvait lire notamment « LGV: la gangrène du Var », « Non à la LGV, gardarem la terra » ou « RFF: rien à foutre de ta ferme ».

La concertation sur le tracé a été interrompue dans les Bouches-du-Rhône et le Var, après plusieurs réunions publiques mouvementées, mais se poursuit dans les Alpes-Maritimes. La ligne, qui vise notamment à parer à la saturation prévisible du réseau, doit mettre Paris à 4 heures de Nice (près de 5 heures 40 actuellement).

Trente ans après sa naissance, le concept TGV remis en question par le Directeur général délégué de RFF

 Se confiant à Ville Rail & Transports, Jean-Marc Delon, Directeur général délégué de RFF, y déclare notamment :

« (Le TGV) C’est ce qu’il fallait commencer par faire, mais faut-il continuer sur cette lancée ? – Le modèle TGV est un modèle cher en infrastructure pour le gestionnaire, (cher) en prix du billet pour le client, et (cher) en conditions de production pour l’opérateur – Il nous faut passer d’une logique centrée sur la vitesse à une autre prenant en compte l’ensemble des attentes des clients – Faire de la qualité sans être au coût du TGV » [Ville Rail & Transports n° 527 ; 21.09.2011; pages 46-49].

Pour accéder au document cliquez sur le lin :     La Direction de RFF prend la parole

Le téléchargement peut prendre un peu de temps, soyez patient

 

Conclusions préliminaires suite à analyse des informations portées à notre connaissance par URVN, FNE et la Préfecture.

Conditions nécessaires (les plus critiques) pour obtenir un agrément ou un renouvellement d’agrément « Défense de l’Environnement » :

–        Justifier de 50 adhérents minimums à jour de cotisation, (décret préfectoral du 2/10/2012, voir ci-dessous)

–        Justifier d’une activité sur un territoire plus étendu que la commune. L’agrément « Défense de l’Environnement »  n’existe pas pour une emprise territoriale inférieure au département. Cependant le texte de l’article 141-3 du décret d’agrément du 12/07/2011 (voir ci-dessous) est ambigu et laisse la possibilité à interprétation : « Le cadre territorial dans lequel l’agrément est délivré est fonction du champ géographique où l’association exerce effectivement son activité statutaire, sans que cette activité recouvre nécessairement l’ensemble du cadre territorial pour lequel l’association sollicite l’agrément. » En conclusion il convient de mettre en évidence des actions de l’association, de son président, dans un secteur plus large que la commune. L’implication au sein de l’UDVN83 qui agit sur l’ensemble du département peut être utilisée. L’appréciation du juge du T.A. peut intégrer cet argument.

–        Œuvrer essentiellement dans le domaine de la défense de l’environnement.

A noter : l’article L141-1 du C.E. dit (extrait) :

Lorsqu’elles exercent leurs activités depuis au moins trois ans, les associations régulièrement déclarées et exerçant leurs activités statutaires dans le domaine de la protection de la nature ……….., peuvent faire l’objet d’un agrément motivé de l’autorité administrative…………….

Les associations exerçant leurs activités dans les domaines mentionnés au premier alinéa ci-dessus et agréées antérieurement au 3 février 1995 sont réputées agréées en application du présent article.

Cet article devrait être recevable mais il est fragilisé si l’association était agréée pour un cadre communal, le cadre territorial minimum étant maintenant le département.

La décision de refus d’agrément par la préfecture doit être motivée. Dans le cas contraire nous avons affaire à un vice de forme qui pourra être évoqué au T. A.

Ci-après analyse détaillée FNE et URVN ainsi que les textes légaux :

Pour accéder aux documents cliquez sur les liens :

Note URVN de septembre 2011:  2011 – Septembre (12) – Note info pratique agrement URVN FNE PACA

Note de FNE de novembre  2011:   Guide agrément représentativité FNE

Jurifiche N° 24 : Jurifiche 24 La réforme de l’agrément(1)

Jurifiche N° 25 : Jurifiche 25 La réforme de la représentativité(1)

Arrêté du 12/07/2011 : Arrêtés du 12 O7 20110001 (2)

Décret d’agrément du 12/07/2011:  decret-agrement-12072011

Décret préfectoral du 2/10/2012 :2012.10.02 AP Habilitation

 

 

 


Var-matin le 16-09-2011

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Var-matin le 13-09-2011 

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