L’extension de l’aérodrome de La Môle peine à décoller
Extrait de Var-matin du 12-03-2012
Depuis 2006, les gestionnaires réclament le feu vert de l’État afin de faire des travaux pour pouvoir utiliser la piste dans sa totalité. Politiques et populations voisines disent non !
Coincé entre la rivière La Môle, l’ex-route nationale reliant Hyères à Cogolin et les collines surplombant une vallée tutoyant la presqu’île du golfe de Saint-Tropez, le petit aérodrome a le look champêtre. Au point d’imaginer le coucou d’Antoine de Saint-Exupéry se présenter en bout de piste. Ce n’est, hélas, qu’un rêve.
L’auteur du Petit prince, cousin germain de l’actuel propriétaire des terrains aéronautiques*, n’a jamais pris son envol ici.
En revanche, le différend opposant actuellement les exploitants du site aux associations d’environnement ainsi qu’aux politiques du golfe est réel.
La cause ? Un dossier visant à utiliser dans sa totalité la piste – à partir du détournement du ruisseau côté est – initié en 2006, qui vient aujourd’hui d’être soumis à l’enquête publique estampillée « sécurité publique ».
Des avions plus imposants mais, selon le document, moins polluants, pourront alors atterrir et pérenniser le volet commercial. Sur ce sujet, le bât blesse. Puisque les porteurs espérés emploient pour l’heure l’aérodrome d’Hyères, dont les difficultés financières ne feraient alors que s’accroître.
La déviation d’un bras de rivière inquiète
Depuis six ans, le vent de la contestation souffle. Les critiques pleuvent. La tempête fait rage. Il faut dire que la dérivation d’un bras du cours d’eau, afin d’avoir la possibilité de réaliser un plan sécurisé dans le prolongement de la piste goudronnée, a surpris. Voire choqué. D’autant que le fameux champ destiné à absorber un éventuel atterrissage mal maîtrisé possède dans son sous-sol des nappes phréatiques alimentant pour partie en eau les habitants du golfe.
Du côté de l’aéroport, le discours se veut rassurant : « Compte tenu de la configuration géographique de la vallée, on ne pourra jamais accueillir de très gros porteurs. Nous visons simplement à répondre aux normes de sécurité. En ce qui concerne le respect de l’environnement, nous avons tout prévu. On a réalisé des études en ce sens. »,indique Pierre Fourques.
Le nouveau directeur trouve du soutien auprès de quelques riverains, des membres de l’aéro-club, de propriétaires de résidences secondaires et de certaines entreprises, notamment des domaines viticoles.
Du côté des opposants, associations environnementales, les douze maires des communes – le schéma de cohérence territoriale (Scot) interdit toute extension du périmètre actuel de l’aérodrome -, les politiques locaux, départementaux, régionaux et nationaux, à l’image de la prise de position sans équivoque du député de la circonscription, le docteur Jean-Michel Couve, on hausse le ton. Et tous s’étonnent qu’en dépit de l’absence du respect de la loi sur l’eau, des interdictions d’extension à partir du Scot mais aussi du plan local d’urbanisme de La Môle, le dossier poursuive son chemin.
Probable action en justice
Dans quelques semaines, le commissaire-enquêteur rendra son verdict. En réalité, un simple avis que le représentant de l’État n’est pas obligé de suivre.
Il est possible que la commune de La Môle saisisse le tribunal administratif de Toulon afin de savoir si la délégation de service public (DSP) attribuée en 1986 et pour vingt ans à l’aérodrome est toujours valable. Une DSP qui n’en a jamais été vraiment une. Puisqu’elle n’a jamais fait l’objet d’un appel d’offres. En effet, le seul document liant l’État à la structure aéronautique est une convention. À partir de cette dernière, le préfet d’alors avait demandé au tribunal administratif de Nice, en portant à sa connaissance plusieurs points précis, si elle avait valeur de DSP. Le tribunal a alors émis un avis favorable. Nul doute qu’une bataille juridique se profile à l’horizon.
*L’écrivain et célèbre aviateur, cousin germain du baron, venait passer des vacances à La Môle lorsqu’il était enfant.
Le parc Accrobranche situé sur la commune de La Crau avec empiètement sur Hyères fait l’objet de débats, d’interventions en préfecture, de recours…
l’UDVN 83 et l’ALMCV La Crau sont en première ligne sur ce dossier
Notre commentaire :
Cette affaire regrettable montre bien comment, et par qui, est organisée l’impunité de certaines infractions aux codes de l’Urbanisme et de l’Environnement. (Comme les décharges illégales des déchets du B.T.P.) En effet :
– Entre le 30 Juillet et le 14 Septembre 2011, l’UDVN 83 et l’ALMCV La Crau ont écrit à M. le Préfet neuf lettres, documentées, pour demander que soit verbalisée la commune de La Crau, notamment pour construction d’un parc de loisirs de plus de deux hectares sans permis d’aménager. N’ayant reçu aucune réponse, nous avons formé un recours devant le Tribunal Administratif, contre la décision implicite du Préfet de ne pas verbaliser.
– Le Tribunal administratif, le 2 Février 2012, a rejeté notre recours contre le permis des bâtiments d’exploitation du parc, au motif que nous n’apportions pas, (selon lui) la preuve que le parc occupe plus de deux hectares.
– Et nous apprenons maintenant, par la presse, que la DDTM a dressé, le 18 Août 2011, un procès-verbal, notamment pour construction d’un parc de loisirs de plus de deux hectares sans permis d’aménager. La Préfecture ne semble pas l’avoir transmis au Parquet.
Conclusion : Entre « énarchie » et « anarchie », il n’y a qu’une lettre de différence.
Extraits de Var-matin du 20-02-2012:
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Voir aussi un extrait du P.V. du Conseil Municipal de Hyères du 16-09-2011: CMHy-res16sept2011
Dossier important le téléchargement prendra quelques secondes
Du 16 janvier au 17 février 2012 une Enquête Publique se déroulera en Mairie de La Môle sous l’intitulé : Mise en sécurité de la totalité de la piste de l’aéroport de LA MOLE “
La première remarque que nous pouvons formuler est le caractère tendancieux de cette présentation, le vrai motif de l’allongement de la piste est à l’évidence à caractère commercial.
Malgré une forte opposition de la population locale, des associations de défense de l’environnement et des élus locaux, comme en témoigne entre autres la lettre du président du Syndicat du SCot M. Tuvery, les pouvoir publics semblent vouloir faire passer en force ce projet.
Voir cette lettre : Lettre Président du SCoT à Ministre
Il est important que chacun se mobilise en apportant sa contribution auprès de l’Enquêteur à La Mairie de la Môle ou de Cogolin :
Mairie de la Môle, place de la Mairie : 83310 La Môle.
Ou La Mairie de Cogolin, 2, place de la République 83310 Cogolin
Une visite auprès de l’Enquêteur est le moyen le pus intéressant de contribuer, mais un courrier pour ceux qui sont éloignés est très valable.
Nous vous proposons ci-après l’argumentaire que les responsables de l’association locale ADVLM ont développé afin de bien définir l’utopie de ce projet:
Malgré toute notre opposition formulée, depuis 4 ans, sur ce projet inacceptable, auprès de la population, des Maires du Golfe de Saint-Tropez, du Préfet du Var, du Ministre de l’Environnement, du Président de la République, etc. … et malgré certaines assurances reçues, le DOSSIER de :
« Demande d’autorisation au titre du Code de l’Environnement » intitulé
« Mise en sécurité de la totalité de la piste de l’Aéroport de La Mole »
fera l’objet d’une Enquête publique, en Mairie de La Mole et de Cogolin du 16 janvier au 17 février 2012.
Comme nous l’avions dénoncé depuis 4 ans, la raison essentielle des travaux projetés est aujourd’hui connue et avouée : « Augmenter de 150 mètres la longueur utilisable de la piste » (Courrier DDTM du 06/12/2012)
Comme le confirme le DOSSIER de l’Enquête publique consultable sur http://www.airport-st-tropez.com les nouvelles longueurs utilisables de la piste permettront à de nouveaux « avions lourds » (qui utilisent actuellement les aéroports de Toulon-Hyères et de Cannes Mandelieu, depuis l’Arrêté ministériel de mai 1997) d’être accueilli, à nouveau, sur la piste de La Mole.
En conséquence, le trafic des « avions lourds » augmentera automatiquement. Les décollages vers l’Ouest emprunteront un couloir côtier « Le Rayol Canadel – Cavalaire – La Croix Valmer » en relation avec la balise aérienne au sol des Moulins de Paillas de Ramatuelle.
Ce projet est désastreux pour l’Environnement exceptionnel de la Vallée de La Mole, pour de nombreuses espèces protégées présentes sur le site et pour l’écosystème. Il aura aussi des conséquences graves sur les nuisances sonores ; la pollution ; les zones d’expansion des crues ; les inondations; la nappe phréatique ; etc. …
Malgré les analyses du DOSSIER présenté, nous pensons qu’il est en contradiction avec :
SCoT approuvé en 2006 ( emprise et trafic ) ;
PLU de la Commune de La Mole ( terrains agricoles ) ;
PPRi approuvé ( zones inondables R1 & R2 ) ;
Protocole du 28 juin 2000 ( nuisances et trafic)
Recommandations du Grenelle de l’Environnement
Directives Européennes – Protection de la Faune & Flore – Habitats & Oiseaux ;
Charte constitutionnelle de l’Environnement ; …
informations consultables sur le blog : http://vallee-de-la-mole.over-blog.com
Le Conseil municipal de La Mole, le 02/08/2007 a donné « un avis défavorable » à ces travaux « … qu’elles qu’en soient les raisons. »
Les Maires des 12 Communes du Golfe de Saint-Tropez, par la voie du Président du Syndicat du SCoT – JP Tuveri, ont manifesté leur opposition à ce projet par courrier à Mr le Préfet du Var, le 05/10/2010 ; et à Mme le Ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement – Nathalie Kosciusko-Morizet, le 02/08/2011.
L’ UDVN 83, réuni le 06/01/2012 en Conseil d’Administration a décidé, à l’unanimité, de s’opposer à ce projet par tous les moyens et sollicitera l’aide et l’appui de l’URVN PACA et de la FNE.
LPO Ligue pour la Protection des Oiseaux – Monsieur Allain Bougrain Dubourg, dans un message du 05/01/2012 nous a assuré de l’appui et des compétences de la Direction de la LPO PACA.
La Commission Consultative de l’Environnement de l’aérodrome de La Mole, dans une réunion préalable le 29/03/2011, a majoritairement exprimé son désaccord sur le DOSSIER présenté.
C’est pourquoi nous avons l’honneur de demander à tous les Présidents et Vice Présidents des Associations de Protection de la Nature et à toutes Celles et Ceux qui habitent les Communes riveraines de la Vallée de La Mole de s’opposer par tous les moyens à ce projet inadapté à notre Vallée.
Nous vous invitons à vous rendre sur le site de l’association locale ADVLM qui développe un argumentaire qui enrichira votre connaissance de sujet: http://vallee-de-la-mole.over-blog.com
La presse locale a relayé cette information, pour celles et ceux d’entre vous qui n’ont pas accès à Var-matin nous vous en donnons un extrait :
La Môle: enquête publique autour de l’allongement de
piste de l’aérodrome
Var-matin 3 janvier 2012
L’extrémité gauche de la piste, enjeu de la procédure d’allongement à laquelle s’ajoute la modification d’un bras de la rivière La Môle.
L’enquête publique sur la sécurité de la piste, via son allongement, débutera le 16 janvier. Déjà de nombreuses réactions, majoritairement hostiles, se font entendre dans le golfe
À l’heure des bons vœux, celui s’opposant à l’allongement souhaité par les actuels propriétaires de la piste de l’aérodrome international Saint-Tropez-La Môle n’a jamais été autant d’actualité. Sans doute du fait de l’ouverture d’une enquête publique portant l’intitulé : « Mise en sécurité de la totalité de la piste de l’aéroport de La Môle sur les communes de La Môle et Cogolin ». Coup d’envoi le 16 janvier et clap de fin le 17 février.
La colère gronde dans la vallée
L’annonce de la procédure a fait l’effet d’une traînée de poudre dans le Landerneau du golfe. Déclenchant une vive réaction de la part des bénévoles de l’Association de défense du site naturel de la vallée de La Môle et des riverains de l’aérodrome : « Nous avons réalisé, entre 2009 et 2010, une pétition qui a recueilli près de 5 000 signatures. Le conseil municipal de La Môle, en date du 2 août 2007, a émis un avis défavorable sur « le détournement ou le recouvrement de la rivière qu’elle qu’en soient les raisons » ».
Auparavant, le président du Scot (Schéma de cohérence territoriale) du golfe, Jean-Pierre Tuvéri, maire de Saint-Tropez, avait adressé en préfecture un courrier signé par les douze premiers magistrats s’opposant à ces travaux au motif que le règlement du Scot les interdisait purement et simplement. Idem du côté du syndicat intercommunal de l’eau au motif de la présence de nappes phréatiques.
On constate par ailleurs que le déplacement envisagé du cours d’eau irrite au plus haut point nombre de riverains. En attendant, le dossier prévoyant, pour des raisons de sécurité, l’allongement du bout de la piste et le déplacement du bras de La Môle en délimitant actuellement l’extrémité, poursuit son bout de chemin. L’État a demandé récemment des compléments d’information ; les opposants ont écrit au ministre de l’Environnement, puis se sont rendus au ministère. Ont-ils été d’excellents avocats ? Il faudra patienter avant de connaître la réponse.
Enquête publique déterminante
Quant à la conclusion émise par le commissaire enquêteur au terme de l’enquête, elle sera sans aucun doute déterminante. Certes, il ne s’agira que d’un avis. Mais s’il est défavorable, ajouté aux nombreuses oppositions s’appuyant sur des textes comme ceux du Scot et du PLU (plan local d’urbanisme) môlois, elle ne pourrait qu’inciter l’État à une totale prudence en la matière.
Quant à ceux et celles qui estiment que le développement de l’aérodrome est la seule voie pour maintenir, voire développer, une activité touristique haut de gamme dans le golfe, ils gardent espoir. La guerre des airs se poursuit. La piste s’allongera-t-elle façon Pinocchio ? Une chose est sûre, la mobilisation des opposants n’a jamais été aussi grande ! Affaire à suivre…
Et aussi: Var-matin du 18-janvier-2012
2012-01-18 Var-matin
LGV Paca: le projet gelé jusqu’à l’été
Var-matin 23/12/2011
La priorité est désormais donnée aux besoins en transport de proximité des habitants. La ligne à grande vitesse reléguée au second plan. 2023 reste date de mise en service officielle
Tenture bleue, plafond blanc et nappe rouge le décor dressé hier, à Marseille, pour la conférence de presse donnée en ses murs par le préfet de région se prêtait à un enterrement de première classe : celui de la ligne à grande vitesse-Paca, tant décrié par une partie des habitants et des élus de la région. Mais Hugues Parant ne s’est pas senti l’âme d’un ordonnateur des pompes funèbres. Seul face à des journalistes venus en masse, il a assuré qu’au terme d’une concertation longue de soixante-douze réunions, le projet n’était pas mort, qu’il bougeait encore mais qu’il devait changer de philosophie.
La concertation a-t-elle fonctionné ?
Malgré plusieurs réunions dans le Var qui parfois ont « pris un tour violent », désapprouve Hugues Parant, Réseau ferré de France (RFF), « a récolté énormément de matériau » lors de cette « première phase de concertation ». La seconde phase a été engagée hier. Elle ne passera pas forcément par de nouvelles réunions publiques. « Le temps de la concertation doit être dépassé au profit d’une analyse réaliste ».
La nouvelle logique
« Partir des préoccupations de nos concitoyens » pour « arriver à la grande vitesse » dans un second temps. Le calcul politique est le suivant : des dizaines de milliers d’habitants souffrent chaque jour de « thrombose » : l’engorgement du trafic automobile et la saturation du réseau ferré. Les pouvoirs publics veulent les mettre de leur côté, face aux anti-LGV « qui ont leur légitimité mais ils ne sont pas la seule voix ».
Les fuseaux pincés
« Il n’est pas dit que la ligne sera à grande vitesse partout ». Les quatre scénarios qui ont servi de base de travail ne sont pas reniés. Seules « les solutions qui à l’évidence n’ont pas de sens sont abandonnées ». Les techniciens vont « pincer les fuseaux ». Autrement dit, ils vont réduire au maximum les bandes passantes possibles pour ne pas effrayer les populations à quatre kilomètres à la ronde, le long des tracés étudiés. À l’inverse, ceux qui se retrouveront l’an prochain au cœur de ces fuseaux pincés devront s’en inquiéter. D’ici le mois de juillet, le projet doit être retravaillé en vue « d’un choix plus présentable », d’abord aux comités territoriaux présidés par les préfets dans le Var, les Alpes-Maritimes et les Bouches-du-Rhône, puis par le comité de pilotage. Conclusion : « Il reste beaucoup à travailler, notamment pour RFF ». Un nouveau nom sera donné à ce projet de LGV-Paca.
Ce qui ne change pas
Il y aura forcément de la grande vitesse sur ce réseau de l’avenir. Pour des raisons financières (lire par ailleurs) mais aussi parce que l’objectif reste de rapprocher dans le temps Nice et Marseille, quitte à rouler à 200 kilomètres/heure et pas davantage.
Le tracé des Métropoles n’est pas remis en cause : seul le gouvernement pourrait annuler cette décision.
Sur quoi ils sont d’accord
Tous les membres du comité de pilotage sont d’accord… pour dire « que la présentation » de ce dossier « n’a pas été la bonne dès le départ », ce qui nécessite de « remettre les choses en ordre ». Consensus encore pour que le tronçon Nice-Vintimille soit « partie intégrante du projet global ».
Avec quoi ils ne sont pas d’accord
Pas de passage au milieu du vignoble de Bandol ni de nouvelles voies en centre-Var, dans le sillon permien. Il n’y aura pas non plus de gare à l’Est de Toulon.
Les autres pistes de travail
Choisir d’implanter la future gare LGV au centre ou à l’ouest de Toulon. Autre inconnue : où faire passer le futur train plus ou moins rapide dans le sillon permien sans causer de nuisances ?
Le financement
La mission de financement a fait chou blanc. Le rapport de Yves Cousquer qui devait être présenté hier est resté dans les cartons. Il sera désormais plus facile « d’expliquer à un élu qu’il faut financer l’ensemble du projet » et pas seulement une ligne à grande vitesse inutilisée par ses concitoyens. Les euros de l’Europe pourront être récoltés si les mots « grande vitesse » et « amélioration du fret » restent en toile de fond du dossier.