Cliquer sur le lien pour accéder au P.V.   PV AG 26 11 2016

La transition énergétique vue par l’Académie des sciences 

Année combien décisive pour les grandes orientations en matière énergétique.

Un nouveau président qui se prononce favorable à ramener la part du nucléaire à 50 % de la production d’électricité d’ici 2025, c’est ce que loi de transition énergétique impose. Ce qui devrait se traduire par la fermeture de 15 à 20 réacteurs sur les 58 actuellement opérationnels. La Suisse qui décide de sortir du nucléaire.

Un vrai écologiste au ministère au ministère de la Transition écologique et solidaire qui ne peut que promouvoir cette stratégie.

Mais où est le bon choix ?

Le débat n’a pas fini de nous apporter des informations contradictoires. Et nous nous garderons de proposer un avis motivé, nous nous contenterons d’apporter des sources de réflexion.

Pourquoi cette transition est-elle aussi importante et urgente :

  • Limiter les émissions des gaz à effet de serre ?
  • Limiter notre dépendance vis-à-vis des énergies fossiles ?
  • Limiter notre production de déchets radioactifs dont on nous dit, à tort ou à raison qu’on ne sait que faire ?
  • Limiter les risques de contamination radioactive, en cas d’accident ?
  • Limiter une prolifération des sites nucléaires dans le monde, en cours d’explosion, y compris dans quelques pays « incertains ».

Les sceptiques : la production d’énergies renouvelables a ses limites, raisonnablement on ne peut pas espérer dépasser à terme 30 à 40 % de la production globale :

  • L’éolien et le photovoltaïque, qui sont les deux principales sources d’énergie renouvelables actuellement accessibles, offrent une production aléatoire, tributaire des variations météorologiques. Elles produisent une électricité coûteuse, qu’il faudrait stocker, ce que l’on ne sait pas faire, et représentent souvent une agression à l’environnement. Pour mémoire, pour une éolienne terrestre de 2 MW : de 1000 à 1500 m3 de terre déplacés, de 25 à 40 t. d’acier et de 200 à 400 m3 de bétons mis en œuvre. Quant à l’éolien en mer le coût de production de l’électricité est trop élevé.
  • L’hydroélectrique en mer ou hydroliennes (turbines immergées) n’est pas rentable, maintenance très coûteuse.
  • L’hydroélectrique « terrestre » a atteint ses limites.

Le coût de production de l’électricité.

EDF propose des chiffres, mais ils manquent de cohérence car ils ne prennent pas en compte l’ensemble des coûts, de la construction au démantèlement, voire du stockage des déchets nucléaires. Ils ne reflètent donc pas la réalité.

  • L’hydroélectrique : 20 à 30 €/MWh seuls les coûts d’exploitations sont inclus, les coûts de construction et de maintenance ne sont pas connus.
  • Le nucléaire : 54,4 €/MWh en intégrant les investissements de prolongation de durée de vie, mais non inclus les coûts de démantèlement.
  • Les centrales thermiques: entre 70 et 100 €/MWh, selon le prix d’achat des ressources.
  • L’éolien terrestre : 82 €/MWh.
  • L’éolien offshore: plus de 220 €/MWh.
  • Le photovoltaïque : de 220 à 370 €/MWh selon la taille de l’installation.

Que disent les scientifiques :

L’Académie des sciences vient de produire le 19 avril 2017, un rapport intéressant qui met en évidence certaines difficultés à développer des sources de production d’électricité renouvelables. Il est déjà critiqué par les grandes associations de protection de l’environnement qui mentionnent un manque d’ambition de cette communauté scientifique en matière de développement des énergies renouvelables.

Accéder à ce rapport de l’Académie des sciences :

Academie des sciences Transition énergétique

Pour plus d’informations voir aussi trois Lettres Géopolitique de l’Electricité :

GE-Newsletter n°64 JUIN 2016

GE-Newsletter N°70 décembre 2016

GE-Newsletter n°72 février 2017

L’UDVN 83 compte parmi ses adhérents, une association de Saint-Mandrier qui s’est donnée pour mission la surveillance des risques découlant de l’activité militaire, utilisatrice de l’énergie nucléaire.

Il s’agit du « Collectif pour le Contrôle des Risques Radioactifs » (CCRR)

Sans en avoir toujours conscience ni même connaissance, la population toulonnaise est soumise à des dispositions sanitaires prenant le caractère d’instructions formelles, en cas d’accident nucléaire. Ces instructions font l’objet d’un Plan Particulier d’Intervention (PPI), déclinaison du plan ORSEC nucléaire, dont la conception et la mise en œuvre sont de l’entière responsabilité du Préfet du Var.

Entre 2005 et 2013, le CCRR a pris une part très active à la réactualisation complète et à l’optimisation de ce PPI, dont deux versions, 2007 et 2013, ont servi de support aux exercices de crises toulonnais de 2007, 2010, 2013 et 2016 censés les valider. Le CCRR a été un observateur officiel attentif de chacune de ces simulations accidentelles dont il a fait systématiquement un compte rendu détaillé, en vue de l’utiliser dans une approche contradictoire du retour d’expérience des exercices, en Commission d’Information du Port Militaire de Toulon où le CCRR siège en tant que porte-parole du mouvement associatif local, hors AVSANE.

Hélas, non seulement lesdits exercices n’ont jamais rien validé, non seulement l’approche contradictoire des retours d’expérience n’a jamais pu avoir lieu, mais toute tentative d’amener le préfet du Var à s’y soumettre s’est traduit par des séances houleuses de la Commission d’Information, voire par des confrontations avec le préfet, confrontations dont le CCRR est allé jusqu’à demander l’arbitrage des ministères.

Historiquement, le CCRR est né, en 1999, d’une hostilité à un mode de rejet des effluents liquides radioactifs pratiqué par la base marine, rejets auxquels cette dernière a aujourd’hui renoncé, ces effluents étant stockés et confinés sur place, puis envoyés annuellement à la station de traitement des effluents de la base de Brest.

Bien entendu, le CCRR reste vigilant sur tout ce qui touche à l’impact environnemental radioactif des activités de la base de Toulon.

Afin de documenter cette thématique, assez peu connue de la population de l’agglomération toulonnaise et du Var, nous vous présentons une plaquette réalisée par le Collectif pour le Contrôle des Risques Radioactifs.

Plaquette CCRR (003)_1 Plaquette CCRR (003)_2 Plaquette CCRR (003)_3 Plaquette CCRR (003)_4 Plaquette CCRR (003)_5 Plaquette CCRR (003)_6

Photos de la Marine Nationale

Au petit matin, vers 8h, le Charles-de-Gaulle en approche du bassin, tracté et poussé par les remorqueurs

 

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Image aérienne de l’entrée au grand bassin Vauban de la base navale de Toulon du porte-avions.

 

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Image aérienne de l’entrée au grand bassin Vauban du porte-avions.Après 15 années d’activité opérationnelle, le porte-avions Charles de Gaulle entre au bassin Vauban de la base navale de Toulon pour vivre un grand chantier de modernisation. Ce chantier de refonte à mi-vie permettra de redonner du potentiel opérationnel au porte-avions pour les vingt prochaines années.

 

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Le porte-avions entre au bassin Vauban

 

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Au moment de l’enquête publique sur le Projet de Plan Départemental de Prévention et de Gestion des Déchets du Bâtiment et Travaux Publics, qui se déroule du 7 novembre au 9 décembre, nous ne pouvons pas rester muets en face de ce fléau environnemental.

En effet, dans le département du Var, les associations de protection de l’environnement adhérentes à l’UDVN83, nous ont permis d’identifier un grand nombre de décharges sauvages organisées, qui accueillent des déchets du BTP, c’est ce que l’on appelle des « déballes ».

C’est une question que nous avons souvent évoquée, il suffit de parcourir les pages de cette rubrique pour le constater, nous avons aussi été en justice et nous avons gagné. Aujourd’hui nous nous insurgeons contre un plan qui ne prend pas la mesure de la gravité de cette nuisance majeure pour nos territoires.

L’UDVN83 vient de déposer un avis très défavorable à l’enquête publique.

Voir avis d’ouverture d’enquête et avis de l’UDVN83 : avis_d_ouverture_d_enqueteavis-udvn83-enquetedechetsbtp

Quelques déballes pour caractériser nos propos.

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Décharge sauvage de Belgentier

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Exhaussement des 4 plateformes en partie haute de la photo, avec des terres du BTP au domaine  viticole de Chateau-Montaud à Hyères. Quid de la qualité du vin?

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Domaine viticole Val d’Astier à Cogolin.  Apport de terre du BTP pour planter de la vigne

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La Mayonnette à La Crau

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Peircède à Signes

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Déballe à Saint-Julien

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Déballe à Ginasservis

Ou plus précisément : Plan de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux (PPGDND) du Var

Quelques acteurs de l’UDVN83 ont participé depuis juin 2012, à l’élaboration de ce plan, au titre de membres de son Comité de Pilotage, dirigé par le Conseil Général (aujourd’hui Départemental).

Avec l’Enquête publique qui s’est achevée le 21 octobre 2016, une étape importante du Plan vient de se conclure.

Nous attendons maintenant l’avis du Commissaire enquêteur qui dispose d’un mois, c’est-à-dire jusqu’au 21 novembre 2016 pour se prononcer.

Au cours de l’élaboration de ce plan, nous avions émis des observations qui, pour les plus importantes ont été ignorées.

L’Enquête publique nous a permis de les formaliser, vous pourrez accéder à nos observations via le lien suivant : observations-enquete-publique-ppgdnd-du-var

Il convient de préciser qu’après sa validation, le plan départemental devra s’intégrer au plan régional. (cf. la loi NOTRe du 7 août 2015)

Il est donc important que les propositions que nous avons formulées, puissent être prises en considération afin d’enrichir ce plan, avant qu’il ne soit fusionné avec les plans des départements voisins.

Le très sérieux Journal de l’environnement, à l’issue d’une enquête détaillée nous indique où nous en sommes avec l’agrément « Protection de l’environnement » des associations.

« L’État saborde l’agrément des associations en région

Censée évincer les associations opportunistes ou obsolètes, la réforme de 2011 de l’agrément conduit à éjecter bon nombre d’associations actives pour la protection de l’environnement. Leur seul tort, aux yeux de L’État: agir sur un périmètre géographique qui ne colle pas aux frontières administratives du département, de la région ou de la France. Les recours se multiplient et les associations sont furieuses.

C’est l’embouteillage dans les tribunaux administratifs…………..  » Voir l’article complet : journal-de-lenvironnement-letat-saborde-lagrement-des-associations-en-region

Cliquer sur le lien pour accéder au P.V. PV AG 28 11 2015

Le Projet LGV PACA, ou maintenant Ligne Nouvelle PACA, a fait l’objet de nombreuses évolutions et ce n’est pas terminé, si les grandes options semblent être arrêtées, il demeure des alternatives locales à définir.

Nous vous proposons deux sources d’informations :

Le thème des déchets de toutes catégories est un des sujets phares qui préoccupe tous les défenseurs de l’environnement.

Ces dernières semaines il semble que l’étau se resserre autour des pollueurs. En effet, la presse locale nous rapporte des événements qui montrent l’envergure des délits et l’intérêt que commencent à porter police et justice du Var sur ces entorses à la loi.

Nous mettons en lumière quelques cas enfin évoqués par Var matin.

Extrait de Var matin du 9-06-2016

VM 9-06-2016 Traffic de déchets 1

VM 9-06-2016 Traffic de déchets 2

Le Billet de Patrice Maggio, rédacteur en chef Var de Nice matin:

VM 9-06-2016 Traffic de déchets 3

Extrait de Var matin.com du 8-06-2016

Un vaste trafic lié aux décharges illégales de déchets démantelé dans le Var

Deux couples varois, identifiés comme les organisateurs d’un vaste trafic de déverse illégale de déchets inertes, ont été interpellés par les gendarmes de la cellule d’investigation départementale (CID). Quatre sites importants de déversement ont été découverts. Les gains générés par ce trafic sont estimés à 1,8M€.

 

Var matin.com 8-06-2016 trafic lié aux décharges illégales-3

Selon la gendarmerie, de nombreuses sociétés de BTP du grand quart sud participent à ces opérations qui génèrent des flux financiers importants

Une enquête menée depuis début 2013 par des militaires spécialistes de la délinquance financière et environnementale de la cellule d’investigation départementale (CID), intégrés au sein du groupement de gendarmerie départementale du Var, a permis de mettre un coup d’arrêt à de graves atteintes environnementales.

Deux couples varois, à la tête d’un réseau de déverse illégale de déchets, ont été interpellés le 30 mai dans le cadre de cette enquête et avec le renfort de vingt militaires des compagnies de gendarmerie départementale de Gassin et Draguignan, fait savoir ce mercredi la gendarmerie nationale. Ils ont reconnu leur implication dans cette affaire.

Remis en liberté, un des interpellés est mis en examen, les trois autres le seront rapidement, précise la gendarmerie.

Les perquisitions menées ce même jour ont conduit à la saisie de documents matérialisant les infractions et de nombreux biens mobiliers et immobiliers estimés à 350.000€, ce qui porte le montant total des saisies à plus de 600.000€.

14 gérants de grandes entreprises du BTP mis en cause

Les investigations ont par ailleurs permis de découvrir quatre sites importants de déversement et mettre au jour un vaste réseau d’exploitants dissimulés derrière des sociétés écran.

« De nombreuses sociétés de BTP du grand quart sud participent à ces opérations qui génèrent des flux financiers importants », précise la gendarmerie.

Dans le cadre d’une information judiciaire ouverte en janvier auprès d’un magistrat du TGI de Draguignan, 14 gérants de grandes entreprises du BTP mis en cause ont été entendus par les gendarmes. Ils ont « pour la plupart admis les avantages économiques de ces pratiques ».

Les gains générés par ces activités de déballe sauvage ont été estimés à 1,8M€.

Plusieurs centaines de milliers de mètres cubes

Les décharges illégales de déchets inertes entraînent non seulement de graves atteintes à l’écosystème en terme de pollution, avec des conséquences au niveau des inondations, mais génèrent également des répercutions économiques sur l’activité viticole du département.

« Au-delà de l’aspect judiciaire, cette enquête a pour but de mettre un coup d’arrêt aux graves atteintes environnementales qui ont durablement modifié l’hydrologie du département du Var. », explique la gendarmerie.

« Ce département a connu, au cours des dernières années, plusieurs crues meurtrières. Le volume des déballes déjà identifiées se monte aujourd’hui à plusieurs centaines de milliers de mètre cubes de déchets déversés ».

Extrait de Var matin du 27-05-2016

VM 27-05-2016 Vignes bio Baccino-2

 

Extrait de Var matin du 26-05-2016

VM 26-05-2016 Vignes bio Baccino-1

VM 26-05-2016 Vignes bio Baccino-2

VM 26-05-2016 Vignes bio Baccino-3

 

 

Un grand média, VSD,  se saisit de cette question récurrente qui concerne l’évacuation des déchets du BTP à moindre coût dans des terres agricoles.

Malgré une lutte sans relâche des associations de protection de l’environnement, l’appât du gain, conjugué à la clémence de l’administration et de la justice l’emporte souvent.

Clic gauche sur l’image pour grossir le texte.

Les gravats de la colère_1

Les gravats de la colère_2